C’est indispensable, car nous allons passer plus de temps ensemble maintenant, apprenons à nous connaître donc dès à présent.
C’est Monsieur Keto, ou Geoffrey si vous préférez.
Gourmand invétéré et bercé par les sirènes de la consommation des années 90, j’ai l’impression d’avoir connu plusieurs époques.
J’ai bien l’impression qu’une nouvelle ère est désormais devant nous, autour de nous. Le monde s’intéresse de plus en plus au bien être alimentaire, au bien être tout court et à l’alimentation « santé ».
Une révolution est en marche dans l’esprit de nombreuses personnes.
Les consciences s’éveillent à de nouvelles alternatives.
J’ai lutté une bonne partie de ma vie contre mon poids. Longtemps j’ai culpabilisé de ne pas rentrer dans les standards physiques, et ce, dès mes 8 – 10 ans environ.
A l’époque, les préoccupations en matière d’alimentation n’étaient pas très populaires. On mettait en cause un manque d’activité physique, un stress chronique et un coup de fourchette trop généreux.
J’ai compris avec les années que cela était plus complexe.
C’est mon poids qui m’a poussé à m’intéresser à l’univers de la diététique et la nutrition.
Me sentant abandonné à mes propres batailles, j’ai commencé tout un tas de régimes amincissants.
Certains ont été couronnés de succès, d’autres n’ont fait qu’empirer les choses.
Formé à la naturopathie, j’ai eu la chance d’explorer plus en détails la mécanique du corps humain, ses besoins, ses réactions, son fonctionnement et ses dysfonctionnements.
Clairement, j’avais tout faux. Je ne remets pas en question les vertus d’une alimentation vivante et équilibrée selon les normes dans la naturopathie.
En revanche j’ai commencé à y voir une certaine forme de généralité qui se révélait ne pas être adaptée à chacun.
Les prédispositions au diabète de type II dans ma famille ont stimulé mon envie de trouver des alternatives.
C’est en 2018 que je découvre l’alimentation faible en glucide. Cétogène, low-carb, cette nouvelle façon de s’alimenter avait tout pour moi en théorie.
Il fallait que je passe à la pratique…
Quelques semaines de documentation, de bilans médicaux pour faire un check-up en amont, me voilà décidé à tenter l’expérience.
Avoir des prédispositions ne doit pas être une fatalité selon moi, nous pouvons tout mettre en œuvre pour s’en éloigner le plus naturellement possible.
Quoi de mieux que de passer par une technique non-interventionniste : l’alimentation.
Vous ne mettez pas au hasard de votre budget tantôt de l’essence, tantôt du gazole, tantôt de l’eau de pluie dans le réservoir de votre voiture quand vous faites le plein.
Ça serait la panne assurée ! Notre corps est une Ferrari ! Bien plus précieux qu’une voiture de luxe, nous faisons le plein 2 ou 3 fois par jour cependant.
C’est tout à fait normal de prendre soin de la qualité du carburant qu’on lui apporte.
Rapidement, j’ai retrouvé une forme physique que j’avais perdue.
Des kilos se sont envolés assez facilement. Je me suis vite senti mieux ; au-delà d’un sentiment de mieux être, les résultats sur mon premier bilan étaient encourageants.
C’est tout naturellement que j’ai décidé d’en parler et de partager mon expérience pour multiplier les sources d’informations.
Plusieurs membres de ma famille ont adopté cette alimentation faible en glucide, pour perdre du poids, renverser un diabète de type 2 non insulino-dépendant, mettre sous cloche un syndrome des ovaires polykystiques, ou pour augmenter des performances sportives.